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Des mots d'instants

Des mots d'instants

Se poser, capter, écrire des instants de vie qui intriguent, apaisent ou interrogent. Parfois, un peu de rêverie et de fiction s'en mêlent.

Publié le par Christian Leroy

C'était comme un choc ce matin.

Du bleu dans le ciel. Beaucoup. Puis, au fur et à mesure que la journée s'écoulait, les nuages s'accumulaient. Au lieu de s'évader.

Peu importe, le peu de bleu nous fait nous éloigner d'un épuisement d'hiver trop intense, trop fort, trop injuste, trop éreintant. 

Il était tard quand je suis rentré du boulot mais j'ai savouré cette vue, presque, oserais-je dire, cette "vision", même de la fenêtre du bureau. D'une saison qui se prépare, on l'espère, qui se profile, on le suppute, qui sera là, on ne devrait pas en douter. 

Cette lumière, ces nouvelles ombres nous éloignent un peu plus, petit à petit, d'un hiver morose qui a battu des records (?) d'absence de soleil, de luminosité. Et (tous les) Dieu(x) sait (savent) combien il agit sur notre humeur, sur sa constance, sur notre optimisme ou pas, sur notre manière de... vivre, tout simplement.

Mais n'oublions pas d'autres lumières qui peuvent, malgré tout, éclairer notre vie. Comme un Amour naissant, comme un sourire d'enfant, comme une image sympa et inattendue qu'on se surprend à contempler.

La vie reste belle. Il suffit juste, tel un avion, d'aller percer les nuages pour y retrouver la lumière.

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Publié le par Christian Leroy

 

la lumière de vie peut s'éteindre à tout moment. Sur la photo, vous verrez ce soleil manquant, cette petite lanterne éclairant un sol pourtant ébloui par un ciel quasi bleu. Comme un soleil de pacotille. Comme un faux-semblant.

Et puis, ça nous ramène à la vie, à ce manque de lumière, parfois. D'éclaircissements. C'est frustrant.

La vie, c'est fragile. Trop, parfois.

J'ai un ancien pote d'école qui a perdu sa belle. Par ce foutu crabe. Il dévore tout et ça fait mal. Ca fait mourir. 

Et c'est une douleur d'apprendre tant de souffrances à vivre d'abord pour elle. Mais aussi pour les siens, pour lui. C'est juste injuste. C'est tout bonnement cruel. Difficile. Innommable.

Ce bonhomme me disait tant ce matin qu'il fallait vivre, profiter de chaque instant comme s'il était le dernier.

C'est ce que je me dis de plus en plus et encore davantage. Juste VIVRE. Chaque jour, chaque instant, chaque moment. Quelles que soient les épreuves de cette p... de vie.

Car cette lueur que vous voyez sur cette photo, il faut la voir comme un espoir.

Et sans espoir, on se meurt. Quoiqu'on ait vécu.

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Publié le par Christian Leroy

Un soir d'hiver, à la fraîcheur tremblante, un rayon de soleil m'est apparu.

Il est entré dans ma demeure et sa chaleur a envahi mon espace. Une chaleur bienveillante et bienfaisante. Tellement que la nuit s'est mêlée au jour.

Les instants ne se comptaient plus, ils se savouraient. Tendrement, sensuellement.

Aujourd'hui, on se moquerait presque des saisons. Tendresse humaine et regard de braise se mêlent au bleu azur de mes propres yeux.

Quand il fait jour, on oublie que les étoiles sont toujours dans le ciel. On ne les voit plus alors qu'on peut les admirer avec le coeur. Et mon coeur, il bat plus fort depuis quelques jours. Il ne s'en plains pas. Il veut me dire que je vis intensément un beau début d'histoire.

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