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Vous vous rappelez de ce bisou ? Abandonné nonchalamment sur la joue d'un garçon comme d'une fille. Sur la joue d'une amie, d'un ami, d'une tante, d'un oncle, d'une grand-mère, d'un grand-père, d'un grand corps malade ou d'un être tout chétif...
Je pourrais en ajouter tant et tant de ces êtres qu'on aime et qui ont tant besoin de ces moments-câlins et qui leur font tant souffrance en ces instants.
Comment expliquer à tout un chacun ce manque terrible de chaleur humaine ? Comment faire comprendre à certain(e)s à quel point les rapports humains, tactils, sensuels, ont pu passer d'une évidence à une quasi-interdiction de savourer.
Comment traduire tout ça en des mots, des valeurs qui n'ont pas perdu de leur sens au fond de nous-mêmes ?
Un défi incommensurable à une époque où, plus que jamais, l'une et l'un, l'un et l'un, l'une et l'une, ont besoin de comprendre puis d'y adhérer puis se retrouver avant d'à nouveau s'enlacer puis s'embrasser amoureusement, tendrement car... c'est grâce à ça qu'on tient.
Grâce à ce... toucher qu'on s'accorde comme permis.
Comme promis, comme retrouvable.
Et pour d'autres, c'est la peur de franchir l'interdit alors que tout devrait être permis.