Pour nos parents, nos grands-parents.
Pour elle ou lui qui n'a rien demandé,
qui ne comprend pas.
Pour celle ou celui qui a déjà vécu une guerre.
Ou deux guerres.
Et qui ne comprend pas cette période infecte
avec une bombe d'un autre genre sur la gueule.
Une bombe appelée "solitude".
Puis, ces règles.
Une ou deux personnes, max, dans la réalité.
Avec, du coup, une présence assumée
et très régulière de "nous".
Parce que nous vivons pour ça aussi.
Et, du coup aussi, ils ne mourront pas. Non.
Ou moins vite.
On porte un masque, on garde les distances et voilà.
C'est très dur, oui, mais on n'a pas trop le choix.
Et on sera content d'avoir été là jusqu'au bout.
Savons-nous, nous-mêmes, jusqu'où on ira ?
C'est le moment ou jamais d'être là.
Juste là où c'est nécessaire.
Là où notre vie retrouve un de ses sens.