
C'était comme un choc ce matin.
Du bleu dans le ciel. Beaucoup. Puis, au fur et à mesure que la journée s'écoulait, les nuages s'accumulaient. Au lieu de s'évader.
Peu importe, le peu de bleu nous fait nous éloigner d'un épuisement d'hiver trop intense, trop fort, trop injuste, trop éreintant.
Il était tard quand je suis rentré du boulot mais j'ai savouré cette vue, presque, oserais-je dire, cette "vision", même de la fenêtre du bureau. D'une saison qui se prépare, on l'espère, qui se profile, on le suppute, qui sera là, on ne devrait pas en douter.
Cette lumière, ces nouvelles ombres nous éloignent un peu plus, petit à petit, d'un hiver morose qui a battu des records (?) d'absence de soleil, de luminosité. Et (tous les) Dieu(x) sait (savent) combien il agit sur notre humeur, sur sa constance, sur notre optimisme ou pas, sur notre manière de... vivre, tout simplement.
Mais n'oublions pas d'autres lumières qui peuvent, malgré tout, éclairer notre vie. Comme un Amour naissant, comme un sourire d'enfant, comme une image sympa et inattendue qu'on se surprend à contempler.
La vie reste belle. Il suffit juste, tel un avion, d'aller percer les nuages pour y retrouver la lumière.